Communiqué de presse

Alerte au Chikungunya, plusieurs cas recensés, des mesures de luttes en marche.

Suite au signalement de plusieurs personnes, une enquête menée par la direction de la santé a permis de découvrir qu’il ne s’agissait pas de dengue ni de Zika que la Polynésie a connu il n’y pas si longtemps.

Les cas signalés à ce jour viennent de Teva I Uta principalement.

107 cas auraient été recensés à l’heure actuelle et annoncés par Tahiti Infos, un journal gratuit de la place :

http://www.tahiti-infos.com/107-cas-confirmes-de-chikungunya-400-estimes-et-la-dengue-revient-en-force_a112156.html

La prudence donc est de rigueur, et surtout de suivre scrupuleusement les recommandations des organismes de santé et les nombreuses publicités sur les télés, les radios et les journaux du Fenua.

Une lutte acharnée est donc mise en place pour éviter une propagation encore plus catastrophique.

Aussi, il est demandé à tous les membres de prendre les dispositions appropriées afin d’éviter d’attraper ce virus.

Le chikungunya est un virus transmis à l’homme par des piqûres du moustique tigre (de genre Aedes), et provoque chez les patients des douleurs articulaires aiguës. Les traitements existants sont uniquement symptomatiques.

L’infection à virus chikungunya entraine en effet, après un délai d’incubation de 2 à 10 jours, des atteintes articulaires, souvent très invalidantes, concernant principalement les petites ceintures articulaires (poignets, doigts, chevilles, pieds) mais aussi les genoux et plus rarement, les hanches ou les épaules. A cette atteinte articulaire s’associent fréquemment des maux de tête, accompagnés de fièvre, des douleurs musculaires importantes, une éruption cutanée au niveau du tronc et des membres, une inflammation d’un ou plusieurs ganglion(s) lymphatiques cervicaux ou encore une conjonctivite.

 

Des saignements des gencives ou du nez ont en outre été fréquemment décrits, principalement en Asie.

 

La prévention de cette infection est à la fois collective et individuelle, reposant sur la lutte anti-vectorielle. A l’échelle individuelle, il s’agit de limiter sa propre exposition au moustique vecteur, en portant des vêtements longs, en s’appliquant des répulsifs cutanés, et en utilisant des insecticides sur les vêtements et les moustiquaires. Collectivement, une lutte anti-vectorielle à large échelle consiste en des épandages précautionneux d’insecticides et une élimination des gîtes larvaires potentiels, particulièrement autour des habitations (pots de fleur, récipients divers, pneus usagés, déchets encombrants, etc.

Pour lire le Bulletin hebdomadaire du bureau de veille sanitaire (BVS) en entier :

http://www.tahiti-infos.com/docs/Bulletin%20surv%20PF%20sem%2040-41-%202014.pdf

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.